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SYRIE

Des positions militaires en Syrie de nouveau ciblées par l'armée israélienne

L'armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes et des tirs de missiles près de Damas, a annoncé mardi l'armée syrienne. Objectif affiché par Benjamin Netanyahou : empêcher le transfert d'armes au Hezbollah.

Israël a lancé plusieurs raids contre l'armée syrienne ces derniers mois.
Israël a lancé plusieurs raids contre l'armée syrienne ces derniers mois. Jack Guez, AFP
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L'information a été révélée par l'agence officielle syrienne Sana, mardi 9 janvier : l'armée syrienne indique avoir "touché" un avion israélien et "repoussé trois agressions israéliennes sur des positions militaires dans la région de Qoutayfé", au nord-est de Damas. Les bombardements de la nuit de lundi à mardi ont visé des dépôts d'armes de l'armée syrienne et du Hezbollah, a de son côté rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

L'État hébreu a tiré deux missiles sol-sol depuis le Golan occupé, mais l'armée syrienne les a interceptés, selon un communiqué. L'aviation israélienne a aussi tiré "quatre roquettes", a ajouté l'armée. Une a été détruite par la défense anti-aérienne syrienne, mais "le reste est tombé près d'une position militaire, causant des dégâts matériels".

Ces frappes ont entraîné "des explosions successives et des incendies, entraînant des dégâts matériels" sur ces sites, où sont notamment entreposés des missiles sol-sol, a ajouté l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de correspondants dans le pays.

L'armée israélienne n'a pas confirmé les bombardements.

Enracinement du Hezbollah en Syrie

Israël a lancé plusieurs raids contre l'armée syrienne et le mouvement chiite libanais du Hezbollah, son ennemi juré qui lutte au côté du régime de Bachar al-Assad, depuis le début en 2011 du conflit en Syrie. Des avions israéliens avaient visé début décembre des cibles près de Damas. En septembre, Israël avait bombardé un dépôt d'armes du Hezbollah, situé près de l'aéroport de Damas. L'État hébreu s'inquiète d'un enracinement croissant en Syrie du Hezbollah et de l'Iran, autre allié de taille du régime d'Assad, avec la Russie.

Les deux pays sont officiellement en état de guerre depuis des dizaines d'années. Israël occupe depuis 1967 quelque 1 200 km2 du plateau du Golan, qu'il a annexés, une décision non reconnue par la communauté internationale. Environ 510 km2 restent sous contrôle syrien.

"Condamner ses agressions flagrantes"

Dans une lettre envoyée à l'ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé au Conseil de sécurité de "condamner ces agressions israéliennes flagrantes (...) et d'adopter des mesures fermes et immédiates pour y mettre fin", selon l'agence Sana.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou avait laissé entendre, en novembre, qu'Israël agirait militairement en Syrie quand elle le jugerait opportun, pour s'assurer que les forces soutenues par l'Iran ne s'approchent pas de sa frontière, en référence au Hezbollah.

Mardi, il a réitéré son propos devant des journalistes. "Nous avons une politique de longue date pour empêcher le transfert d'armes au Hezbollah, depuis le territoire syrien. Cette politique n'a pas changée. Nous l'appuyons quand c'est nécessaire par des actions", a-t-il souligné.

Avec AFP

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