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La détention de la jeune militante palestinienne, Ahed Tamimi, prolongée par la justice israélienne

L’adolescente avait été arrêtée fin décembre pour avoir bousculé, donné des coups de pied et de poing à deux soldats israéliens le 15 décembre en Cisjordanie occupée.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 janvier 2018 à 19h42, modifié le 15 janvier 2018 à 19h42

Temps de Lecture 1 min.

La jeune activiste palestinienne, Ahed Tamimi, le 15 janvier devant le tribunal militaire d’Ofer, en Cisjordanie occupée.

Un tribunal militaire israélien a prolongé, lundi 15 janvier, pour au moins deux jours la détention de la jeune militante palestinienne de 16 ans Ahed Tamimi. La justice doit ensuite décider mercredi si l’adolescente doit rester ou non en prison jusqu’à son procès.

Ahed Tamimi, sa cousine puis sa mère avaient été arrêtées fin décembre pour avoir bousculé, donné des coups de pied et de poing à deux soldats israéliens le 15 décembre à Nabi Saleh en Cisjordanie occupée. Les soldats, lourdement armés, apparaissent eux impassibles.

La scène avait été filmée puis largement partagée sur les réseaux sociaux. Mme Tamimi, qui est devenue un des visages de la résistance palestinienne, avait ensuite été inculpée le 1er janvier par la justice militaire pour ces faits, ainsi que pour cinq autres incidents l’impliquant l’année passée. Selon un communiqué de l’armée, l’adolescente de 16 ans avait ainsi été poursuivie notamment pour « avoir agressé des forces de sécurité, lancée des pierres, avoir proféré des menaces, avoir participé à des émeutes »

« Traitement discriminatoire »

Durant l’audience devant le tribunal militaire d’Ofer, lundi, l’accusation a réclamé que Mme Tamimi reste en prison jusqu’à son procès, ce qui pourrait signifier des mois d’incarcération.

L’avocate de la jeune militante, Gaby Lasky, a plaidé pendant deux heures pour son placement en résidence surveillée. Elle a argué qu’Israël enfreignait la convention internationale des droits de l’enfant, qui stipule en particulier que l’emprisonnement d’un enfant doit être une mesure de « dernier ressort » et « aussi brève que possible ».

« Comment la considérer comme dangereuse alors qu’elle est connue des forces de sécurité et qu’elle n’avait jamais été arrêtée auparavant » pour des faits antérieurs au 15 décembre, a-t-elle poursuivi.

Dans un communiqué, Amnesty International a réclamé qu’Ahed Tamimi soit relâchée sans attendre. Son arrestation et la procédure en cours « mettent en lumière le traitement discriminatoire de la part des autorités israéliennes à l’égard d’enfants palestiniens qui osent résister à la répression, souvent brutale, exercée par les forces d’occupation », dénonce l’organisation.

Le Monde avec AFP

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