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Le Liban fait volte-face et autorise la diffusion du Post

Meryl Streep et Tom Hanks se regardent dans les yeux durant une scène du film <i>Le Post</i>

Le film sur les Pentagon Papers qui met en vedette Meryl Streep et Tom Hanks sera finalement projeté sur les grands écrans au Liban.

Photo : Universal

Agence France-Presse

Le Liban va finalement autoriser la diffusion du dernier film de l'Américain Steven Spielberg, Le Post, a-t-on appris mercredi de sources concordantes, deux jours après l'annonce de son interdiction en accord avec le boycottage par Beyrouth de tout produit lié à Israël.

Un responsable de la Sûreté générale, chargé de la censure des oeuvres artistiques, avait assuré lundi que le film serait interdit, car son réalisateur figure sur une liste noire de la Ligue arabe concernant le boycottage des partisans d'Israël.

M. Spielberg est sur cette liste pour avoir donné un million de dollars à Israël pendant la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban.

Mais le ministère de l'Intérieur, qui habituellement valide quasi automatiquement les décisions de la Sûreté générale, se dirige en fait vers une autorisation du film.

« Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, va autoriser la diffusion du film Le Post », a ainsi indiqué mercredi un responsable du ministère.

Le distributeur du film au Liban a lui indiqué que le long-métrage serait dans les salles dès jeudi.

Le Post, avec les acteurs américains Meryl Streep et Tom Hanks, revient sur la publication en 1971 par le Washington Post de documents du Pentagone exposant les mensonges des États-Unis en lien avec la guerre du Vietnam.

La production australienne Jungle, qui raconte le périple tragique de l'aventurier israélien Yossi Ghinsberg, égaré dans la forêt amazonienne en Bolivie en 1981, a par ailleurs vu sa licence retirée lundi après deux semaines de diffusion dans les salles libanaises.

L'opinion publique est divisée au Liban sur cette censure : certains y voient une atteinte aux libertés publiques, d'autres refusent ce qu'ils considèrent comme une « normalisation » ou une acceptation d'Israël.

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