Le chanteur Amir pris par le virus du triathlon
Amir s’entraîne avec un Belge et prépare une compétition en Israël, courant janvier.
- Publié le 20-01-2018 à 17h26
- Mis à jour le 20-01-2018 à 17h29
Amir s’entraîne avec un Belge et prépare une compétition en Israël, courant janvier.Amir n’a pas renoncé au sport malgré le succès qu’il connaît depuis quelques années dans son métier et qui le mène sur toutes les scènes françaises et belges. Et s’il nous revient en mai pour un concert, il nous avoue bien volontiers que le sport l’aide énormément dans son métier
Rencontre avec un artiste qui n’a pas peur de se mouiller dans une discipline ultra-physique.
Vous dites préférer les sports individuels. Pourquoi ?
"Parce que je n’ai pas trop de talent pour le basket, le football ou le handball (rire). Je ne suis pas non plus dans l’univers des sports de combats que ce soit la boxe, le karaté ou le MMA. J’aime des sports individuels comme l’athlétisme ou le tennis."
Il parait que vous êtes un adepte du triathlon ?
"Oui, c’est vrai. C’est une discipline que je pratique avec bonheur. J’ai attrapé le virus par hasard. Mon batteur est un pratiquant assidu. Il m’a présenté son coach qui est devenu le mien et un ami par la suite. Il s’agit de Teddy Dudziak qui est belge, il vient de Tournai. Nous nous sommes entraînés durant huit mois afin de préparer une compétition Iron man au Portugal. À mes yeux, c’est une expérience exceptionnelle."
Qui est votre référence en triathlon ?
"Et bien c’est mon coach (rire). Sérieusement, c’est lui ma référence. C’est lui qui m’a accompagné au Portugal. C’est lui qui a couru à mes côtés et qui a franchi la ligne d’arrivée en me laissant passer avant lui. Il s’est mis à mon niveau. C’est tout à son honneur. Il est juste exceptionnel. Avec lui, ça ne rigole pas. L’entraînement c’est à fond et sérieusement. Jusqu’à ce jour, je n’ai fait qu’une seule compétition en triathlon mais j’en ai une seconde, ce mois de janvier prochain en Israël."
À quel âge avez-vous commencé cette discipline ?
"Assez tardivement, à 32 ans. Faites le compte (rire). Cela fait une bonne année que j’ai attrapé cette envie de faire ce sport ultra-physique. Dans la compétition au Portugal, nous avons fait 1,9 km à la nage, 90 km en vélo avant de prendre part à une course à pieds. Pour moi, c’était la plus folle des aventures vécues sportivement."
Et à l’école, vous faisiez beaucoup de sport ?
"Oui, et surtout durant les primaires avec tous les copains. Par la suite, tout cela s’est estompé, J’ai laissé mes vêtements de sport au vestiaire pour me diriger vers les jeux vidéo. J’aimais jouer sur mon ordinateur."
Quel genre de sport aimez-vous regarder à la télévision ?
"J’aime bien regarder les matches de football internationaux mais pas les matches de ligue. Maintenant si vous me demandez quelle est mon équipe de foot préférée, il m’est difficile de répondre. Je serais tenté de dire que mon cœur balance entre la France et l’équipe d’Israël qui sont mes deux patries de cœur. J’aime aussi le tennis. D’ailleurs, je vais souvent à Roland Garros. Maintenant pour tout vous avouer, ce n’est pas toujours facile pour moi de regarder des événements sportifs à la télévision, faute de temps."
L’activité physique est-il un besoin au quotidien pour vous ?
"Oui, car comme tout le monde le sait, le sport est bon pour la santé. Cela me canalise, me ressource, m’oxygène et m’aide à faire face à un planning surchargé. Vous savez, je recherche du bien-être et à me défouler en faisant du sport. C’est radicalement différent de mon quotidien. Ensuite, cela me permet de gagner en énergie, ce qui n’est pas négligeable dans mon métier."
Êtes-vous du genre à enfiler un jogging pour aller courir le dimanche matin ?
"Oui. Et ceci pour une dizaine ou une quinzaine de kilomètres. Actuellement, j’enfile mes vêtements de sports trois fois par semaine pour faire du triathlon. Une discipline dure qui n’est pas évidente (rire)."
Si je vous dis Belgique, le nom d’un sportif belge vous vient-il à l’esprit ?
"Votre grand cycliste Eddy Merckx qui a gagné d’innombrables fois le tour de France. Mais aussi votre équipe de football, les Diables Rouges, qui viennent de changer de tenue. Une très belle équipe qui s’est vraiment démarquée dans les compétitions mondiales. En tant que Français, je l’avoue, on a un peu peur de ses diables-là."
Le 01/05/18 au Théâtre Royal de Mons