La mairie de Jérusalem a l'intention de taxer les Eglises chrétiennes

La municipalité remet en cause une exemption fiscale en vigueur dans la Ville sainte.

Claire Bastier Correspondante à Jérusalem
Christian worshippers pray at the Saint Helena chapel inside the Church of the Holy Sepulchre during a procession in the Old City of Jerusalem, on February 15, 2018. / AFP PHOTO / THOMAS COEX
Christian worshippers pray at the Saint Helena chapel inside the Church of the Holy Sepulchre during a procession in the Old City of Jerusalem, on February 15, 2018. / AFP PHOTO / THOMAS COEX ©AFP

La municipalité remet en cause une exemption fiscale en vigueur dans la Ville sainte.La querelle ne fait que commencer. Au début du mois de février, la municipalité de Jérusalem a annoncé son intention de taxer les Eglises chrétiennes de Jérusalem, de rite catholique et orthodoxe, sur leurs propriétés dans la Ville sainte. Prises de court, celles-ci dénoncent un changement unilatéral de politique à leur égard, sans aucune notification préalable.

Suivant la législation israélienne, le paiement de la taxe municipale d'habitation, ou Arnona, est obligatoire pour tout résident ou détenteur d'un bien immobilier en Israël. Or, selon une tradition instaurée depuis l'époque ottomane, les Eglises à Jérusalem bénéficient d'une exemption fiscale. Ce statu quo est actuellement remis en cause par la mairie, qui précise que les accords internationaux d'exemption prédéfinis ne sont valables que sur les lieux de culte, et non pas sur les biens à usage commercial, qui génèrent des revenus. Elle entend donc désormais imposer ces biens ecclésiaux.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...