Bien que le programme nucléaire iranien, première source de préoccupations pour Israël, ait été encadré en juillet 2015, ce qui a permis de réduire les tensions entre les deux pays, la situation s'est de nouveau détériorée sur fond de renforcement de la présence iranienne en Syrie, et surtout à la frontière syro-israélienne.
Dans le même temps, les médias américains constatent que Donald Trump, qui avait à plusieurs reprises menacé de mettre fin à l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015, est en train de former un cabinet militaire dirigé contre Téhéran. Le nouveau secrétaire d'État Mike Pompeo qualifie l'Iran de «despotisme théocratique» et d'«État policier menaçant», tout en appelant à endiguer son influence au Proche-Orient.
Or, la plupart des analystes estiment qu'une guerre de pleine envergure avec la République islamique est aujourd'hui peu probable pour diverses raisons. Néanmoins, dans l'ambiance explosive qui règne actuellement au Proche-Orient, un incident imprévu opposant l'armée israélienne aux forces iraniennes serait susceptible d'engendrer des conséquences néfastes.