L’ombre de Soros plane sur l’échec de l’accord de réinstallation des migrants en Israël?

© AFP 2023 Brendan SmialowskiGeorge Soros, Chairman of Soros Fund Management, listens during a seminar titled "Charting A New Growth Path for the Euro Zone" at the annual International Monetary Fund and World Bank meetings September 24, 2011 in Washington, DC.
George Soros, Chairman of Soros Fund Management, listens during a seminar titled Charting A New Growth Path for the Euro Zone at the annual International Monetary Fund and World Bank meetings September 24, 2011 in Washington, DC. - Sputnik Afrique
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Comme l’estime le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, c’est le Nouveau fonds d’Israël, organisation financée par le milliardaire George Soros, qui a fait échouer la conclusion d’un accord entre l’État hébreu et le Rwanda concernant la réinstallation de migrants africains vivant en Israël.

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a accusé le Nouveau fonds d’Israël, organisation financée par George Soros, d’avoir fait avorter l’accord avec le Rwanda concernant la réinstallation de réfugiés africains qui se trouvent sur le territoire israélien, relatent les médias locaux.

«Une des principales sources de pression sur le gouvernement du Rwanda visant à l’obliger à revenir sur l’accord de relocalisation des clandestins est le Nouveau fonds d’Israël», a fait savoir le chef du gouvernement israélien.

Et d’ajouter que le fonds en question était une organisation étrangère financée par des gouvernements étrangers et par des entités hostiles à Israël, telles que la fondation Soros.

M.Netanyahou estime que l’objectif de ce fonds est de gommer le caractère juif de l’État hébreu et d’en faire un pays pour tous qui existera côte à côte d’un État palestinien fondé dans ses frontières de 1967 et sans juifs.

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Lundi, la chancellerie du Premier ministre avait annoncé avoir conclu avec le HCR un accord selon lequel plus de 16.250 réfugiés africains se trouvant sur le territoire israélien devaient être envoyés dans les pays occidentaux, alors que le même nombre de réfugiés devaient être accueilli au sein de la société israélienne. Toutefois, le soir-même, l’accord qui provoqué de violentes réactions tant auprès des partisans de Benjamin Netanyahou que chez ses détracteurs a été suspendu, puis, le lendemain, annulé.

En janvier 2018, les autorités israéliennes avaient voulu mettre à exécution un programme d’expulsion des immigrés clandestins originaires du Soudan et de l’Érythrée vers un pays tiers. Chaque migrant ayant accepté  de son plein gré de quitter Israël devait recevoir une prime de 3.500 dollars. Toutefois, comme l’a fait savoir lundi M.Netanyahou, le Rwanda, qui avait accepté de servir de pays tiers, est revenu sur ses engagements après avoir subi des pressions de la part de l’Union européenne et du Nouveau Fonds d’Israël.

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