«Une des principales sources de pression sur le gouvernement du Rwanda visant à l’obliger à revenir sur l’accord de relocalisation des clandestins est le Nouveau fonds d’Israël», a fait savoir le chef du gouvernement israélien.
Et d’ajouter que le fonds en question était une organisation étrangère financée par des gouvernements étrangers et par des entités hostiles à Israël, telles que la fondation Soros.
M.Netanyahou estime que l’objectif de ce fonds est de gommer le caractère juif de l’État hébreu et d’en faire un pays pour tous qui existera côte à côte d’un État palestinien fondé dans ses frontières de 1967 et sans juifs.
En janvier 2018, les autorités israéliennes avaient voulu mettre à exécution un programme d’expulsion des immigrés clandestins originaires du Soudan et de l’Érythrée vers un pays tiers. Chaque migrant ayant accepté de son plein gré de quitter Israël devait recevoir une prime de 3.500 dollars. Toutefois, comme l’a fait savoir lundi M.Netanyahou, le Rwanda, qui avait accepté de servir de pays tiers, est revenu sur ses engagements après avoir subi des pressions de la part de l’Union européenne et du Nouveau Fonds d’Israël.