Attaque du Musée juif: Mehdi Nemmouche sera jugé devant la Cour d'assises

Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer seront jugés devant la Cour d'assises dans le cadre de l'attaque au Musée juif de Bruxelles.

Belga

La chambre des mises en accusation de Bruxelles a décidé jeudi de renvoyer devant la cour d'assises Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer, pour leur implication dans l'attentat qui a coûté la vie à quatre personnes en 2014 au Musée Juif de Bruxelles.

Le troisième inculpé dans ce dossier, Mounir Attalah, également de nationalité française, a en revanche bénéficié d'un non-lieu, a précisé à l'AFP cet avocat, Me Henri Laquay.

Mehdi Nemmouche, 33 ans, qui a combattu en Syrie en 2013-2014, est accusé d'avoir été l'homme qui, le 24 mai 2014, avait ouvert le feu dans le hall d'entrée du Musée juif de Bruxelles, tuant deux touristes israéliens, une bénévole française et un jeune employé belge.

Interpellé à Marseille (sud de la France) six jours plus tard à sa descente d'un car en provenance de Bruxelles, il a reconnu avoir "joué un rôle" dans l'attaque mais nie être le tireur. Il a été inculpé d'"assassinats dans un contexte terroriste" et est incarcéré en Belgique.

Son procès devant la cour d'assises de Bruxelles devrait avoir lieu fin 2018 ou début 2019.

Dans le box, il comparaîtra aux côtés de Nacer Bendrer, qui est aussi français et est considéré par l'accusation comme son principal complice dans cette tuerie.

Nacer Bendrer avait été inculpé en février 2015 à Bruxelles, deux mois après son arrestation près de Marseille.

Il avait été arrêté en possession de diverses armes, dont un fusil d'assaut de type kalachnikov qui serait très similaire à celui utilisé au moment de la tuerie au Musée juif

Dans son arrêt rendu jeudi, la chambre des mises en accusation de la cour d'appel de Bruxelles a en revanche estimé qu'il n'y avait pas lieu de renvoyer aux assises Mounir Attalah, un Marseillais qui avait mis en contact Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer.

Le non-lieu dont il bénéficie avait été réclamé par le parquet fédéral belge faute de preuves de son implication dans la tuerie.


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