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Gaza : trois Palestiniens tués par des soldats israéliens, selon un nouveau bilan

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De la fumée de pneus brûlés s'élève à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 6 avril 2018
De la fumée de pneus brûlés s'élève à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, le 6 avril 2018
AFP/Archives - MENAHEM KAHANA

Trois Palestiniens ont été tués dimanche dans la bande de Gaza près de la frontière par des tirs de soldats israéliens, a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué.

L'armée et le ministère de la Santé dans la bande de Gaza avaient auparavant fait état de deux morts.

Dans un nouveau communiqué, l'armée a affirmé qu'un "groupe de quatre terroristes s'est approché de la barrière de sécurité à la frontière en vue de s'infiltrer en Israël pour y mener une attaque".

Ce groupe a été repéré par des soldats israéliens qui ont tiré dans leur direction, tuant trois d'entre eux. Un sac contenant une caméra, une hache, un masque à oxygène, une paire de pinces et des gants a été retrouvé près du corps d'un des Palestiniens tués. Deux bouteilles contenant de l'essence ont été retrouvées près d'un autre corps, a ajouté l'armée.

Le ministère de la Santé de Gaza avait auparavant précisé l'identité de deux Palestiniens tués: Bahaa (bien Bahaa) Rahmane Qoudeih (23 ans) et Mohammed Abou Reyda (20 ans), ajoutant qu'ils avaient été abattus alors qu'ils s'approchaient de la zone frontalière.

Ces décès portent à 52 le nombre de Palestiniens tués par les forces israéliennes depuis le début, le 30 mars, d'un mouvement de protestation revendiquant le droit des Palestiniens à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël en 1948.

Des Palestiniens de la bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, se rassemblent depuis cette date par milliers près de la frontière, surtout le vendredi, dans le cadre de la "Grande marche du retour".

Celle-ci vise aussi à dénoncer le sévère blocus qu'Israël impose depuis plus de dix ans à l'enclave, dirigée par le Hamas, auquel l'Etat hébreu a livré trois guerres depuis 2008.

La plupart des manifestants se tiennent à relative distance de la barrière frontalière, lourdement gardée par les soldats israéliens. D'autres défient le danger en s'approchant pour lancer des pierres et des engins incendiaires vers les soldats ou tenter de forcer le passage.

L'armée israélienne est en butte aux critiques dénonçant un usage excessif de la force. L'ONU et l'Union européenne ont réclamé des enquêtes indépendantes.

L'armée israélienne, pour qui les manifestants sont instrumentalisés par le Hamas, affirme que ses soldats ne tirent à balles réelles qu'en dernier recours, quand les moyens non létaux ont été épuisés, afin de parer à un danger pour les soldats et les civils israéliens riverains de l'enclave.

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