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IRAN

L'Iran ne confirme pas les frappes sur le Golan

Après les frappes israéliennes, jeudi, sur des positions militaires iraniennes en Syrie, l'Iran ne confirme pas être l'auteur des tirs de roquettes dans le Golan. Les précisions de Mariam Pirzadeh, correspondante de France 24 à Téhéran.

L'armée israelienne ne positionne sur le plateau du Golan après les frappes attribuées à l'Iran.
L'armée israelienne ne positionne sur le plateau du Golan après les frappes attribuées à l'Iran. Menahem Kahana, AFP
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C’est une inquiétante escalade. Israël a mené dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 mai, des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes en Syrie, affirmant agir en représailles à des tirs de roquettes. Une information que les autorités iraniennes n’ont pour l’heure pas confirmée, selon la correspondante de France 24 à Téhéran, Mariam Pirzadeh.

"On attend une réaction des gardiens de la Révolution, mais il se peut qu'ils ne se prononcent pas, car le chef de la force des opérations extérieures en Syrie et en Irak, pointé du doigt par Israël, ne s'exprime jamais dans les médias", précise-t-elle.

Par ailleurs, selon Mariam Pirzadeh, au mois d'avril, Ali Akbar Velayati, conseiller pour les affaires internationales auprès de l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, avait déclaré qu'une attaque sioniste survenue dans la région de Homs le 9 avril 2018 ne resterait pas impunie. Des missiles avaient été tirés contre la base militaire T-4, tuant jusqu'à 14 combattants, dont sept Iraniens, au surlendemain d'une attaque chimique présumée imputée aux autorités syriennes. Cette base avait déjà été visée par l'armée israélienne en février.

>> À voir : Israël, Syrie – tirs croisés de missiles

Si leur paternité était confirmée, ces tirs de roquettes attribués à l'Iran seraient une première contre des positions israéliennes dans le cadre de la confrontation de plusieurs décennies entre les deux ennemis. La riposte israélienne est d'une vigueur exceptionnelle sur le sol syrien depuis le début de la guerre civile en 2011.

Alors que la région est plus que jamais sous tension après l'annonce par Donald Trump du retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien, les frappes israéliennes marquent une "nouvelle phase" dans la guerre ravageant la Syrie depuis sept ans, selon le gouvernement syrien.

Accusant Israël de rechercher une "confrontation directe", le ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence officielle de presse Sana, ajoute que "le comportement agressif de l'entité sioniste débouchera sur rien d'autre que sur une montée des tensions dans la région".

Avec AFP

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