
Le 22 mai 2017, l’avion présidentiel « Air Force One » atterrit à l’aéroport Ben-Gourion, près de Tel-Aviv. Au sol, une atmosphère de liesse. Donald Trump est accueilli comme un protecteur et un ami cher par la droite israélienne. Benyamin Nétanyahou voit en lui le partenaire complaisant que Barack Obama n’a jamais été pendant huit ans. « Bibi » et l’entrepreneur-président ont quelques malheurs en commun.
« Vous savez, en Israël, les médias nous haïssent, mais les gens nous aiment », lance Sara Nétanyahou à Melania Trump, tout en marchant sur le Tarmac. Les deux femmes vivent dans l’œil du cyclone. Leurs moindres gestes, leurs vêtements, leurs moues, leurs regards sont disséqués et commentés sans fin. La distinction public-privé est abolie. Mais, là où Melania rêve sans doute d’une vie moins contraignante, Sara réclame l’attention, la reconnaissance, le premier rang protocolaire.
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