PROCHE-ORIENTAu Proche-Orient, «le statu quo n'est plus possible», estime Rugy

VIDEO. Gaza: Les «événements tragiques montrent que le statu quo n'est plus possible» entre Israël et Palestine, estime Rugy

PROCHE-ORIENTLe président de l'Assemblée nationale reçoit cette semaine le chef de la mission de la Palestine et le président de la Knesset...
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy - J.E.E/SIPA
20 Minutes avec AFP

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Les «événements tragiques» notamment à Gaza «montrent que le statu quo n'est plus possible» entre Israël et Palestine, a estimé le président de l'Assemblée nationale, qui a reçu lundi le chef de la mission de la Palestine, avant le président de la Knesset mercredi.

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Lors de sa rencontre prévue de longue date avec Salman El Herfi, ambassadeur, chef de la mission de Palestine en France, François de Rugy (LREM) a exprimé «sa vive émotion suite aux violences» à Gaza et «sa grande préoccupation devant la multiplication des violences de ces dernières semaines», selon un communiqué.

«Ce ne sont pas les puissances étrangères qui pourront imposer d'accord»

Le président de l'Assemblée, qui a «réprouvé les tirs indiscriminés contre les manifestants et rappelé l'attachement de la France à un usage proportionné de la force par Israël pour assurer sa sécurité», a aussi jugé «urgent de mettre fin à la crise humanitaire dans la bande de Gaza, via la fin du blocus et la levée des mesures restrictives, ainsi que par des garanties de sécurité crédibles pour Israël».

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«Ces événements tragiques montrent que le statu quo n'est plus possible», a-t-il souligné, plaidant pour «relancer la recherche d'une solution politique permettant à deux Etats, Israël et la Palestine, de vivre côte à côte en paix et en sécurité», avec «pour capitale Jérusalem, dont le statut ne peut faire l'objet de décisions unilatérales, mais doit être arrêté à l'issue de négociations».

Si «nous soutenons la solution à deux Etats» et souhaitons «faire tout pour éviter que ce conflit territorial ne devienne religieux», «ce ne sont pas les puissances étrangères qui pourront imposer d'accord de paix ni l'ONU, mais la volonté des deux parties», a ajouté François de Rugy auprès de l'AFP.

Des «échanges réguliers, avec les différentes sensibilités»

Ces messages, exprimés lundi au représentant palestinien, le seront mercredi au président de la Knesset Youli Edelstein (Likoud), qui conduira une délégation de quatre députés, de quatre partis dont deux d'opposition, a-t-il assuré.

Après un entretien puis un déjeuner, le président de la Knesset assistera aux questions au gouvernement, avant une cérémonie de décoration posthume de Justes parmi les Nations. Cette rencontre, prévue de longue date notamment avec les 70 ans de la création de l'Etat d'Israël, sera l'occasion de signer un accord interparlementaire pour des «échanges réguliers, avec les différentes sensibilités» de chaque Parlement, selon François de Rugy.

Défendant «une diplomatie parlementaire active», en «complémentarité» avec celle de l'exécutif, pour que les élus «se connaissent et se comprennent mieux mais aussi se parlent franchement», François de Rugy a plaidé que son «devoir est de parler avec tout le monde» mais n'a «pas envie d'importer le conflit israélo-palestinien dans nos débats». Par ailleurs, il rencontrera l'ambassadeur d'Iran la semaine prochaine, disant en avoir pris «l'initiative après la dénonciation de l'accord nucléaire par le président américain».

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