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Un millier d’invités étaient conviés à la cérémonie solennelle, dimanche à Paris.
« Il y en a eu des bons ministres, mais je suis partie il y a deux ans et son passage laisse encore quelque chose de très particulier ».
« Au soir de votre vie, vous avez souhaité qu’un kaddich soit dit sur votre tombe, votre vœu fut exaucé par votre famille le 5 juillet 2017, au cimetière du Montparnasse. Aujourd’hui, la France vous offre un autre chant, celui dont les prisonnières de Ravensbrück avaient brodé les premiers mots sur des ceintures de papier ; et qu’elles chantèrent le 14 juillet 1944 devant les S.S médusés. Ce chant que les déportés, chacun dans leur langue, entonnaient lorsque leur camp était enfin libéré, car ils le connaissaient tous par cœur. Ce chant dont le monde a résonné lorsque la barbarie de nouveau a montré chez nous sa face hideuse. Ce chant c’est celui de la République, c’est celui de la France que nous aimons et que vous avez faite plus grande et plus forte. Qu’il soit aujourd’hui, Madame, le chant de notre gratitude et de la reconnaissance de la nation que vous avez tant servie et qui vous a tant aimée. Ce chant c’est la Marseillaise ».
« Malgré les malheurs et les deuils, Simone Veil conçut la certitude qu’à la fin la dignité l’emporte sur l’avilissement et l’humanité sur la barbarie ».
« Il existe une vérité de l’Histoire, et la vérité du martyre juif fait aujourd’hui partie intégrante de l’Histoire de France comme en fait partie l’épopée de la Résistance ».
La France aime Simone Veil dans ses combats. Toujours juste, toujours nécessaire, toujours animée par le souci des plus fragiles où elle s'engagea avec une force de caractère peu commune.
« Avec Simone Veil entrent ici ces générations de femmes qui ont fait la France sans que la nation leur offre la reconnaissance et la liberté qui leur étaient dues. Qu’aujourd’hui par elle justice leur soit à toutes rendue ».
Qui chante?
-Cat
« Nous sommes dans une situation, mais peut-être comme beaucoup de Français, à imaginer que notre mère est la plus extraordinaire des mamans. Et donc, même si on avait conscience qu’elle faisait un parcours professionnel tout à fait particulier, cette cérémonie constitue un deuxième arrachement. »
Qui est la violoncelliste ?
-AP
Mirabeau fut le premier à y entrer en 1791, mais aussi à en sortir. Marat, Lepeletier et Dampierre ont aussi subi le même sort, contrairement aux philosophes Voltaire ou Rousseau. Plus de la moitié des 77 « grands hommes » entrés au Panthéon l’ont été sous l’empire napoléonien, entre 1806 et 1815, pour la plupart des militaires et des dignitaires, aujourd’hui peu connus.
A partir de la IIIe République sont honorés de grandes figures politiques (Sadi Carnot, Jean Jaurès, Léon Gambetta), des écrivains (Victor Hugo, Emile Zola, puis André Malraux et Alexandre Dumas sous la Ve République), des scientifiques (Marcellin Berthelot, Paul Painlevé, puis Pierre et Marie Curie), puis, plus récemment, des résistants.
Si Sophie Berthelot a été inhumée aux côtés de son mari en 1907, ce n’est qu’en 1995 qu’une femme est entrée au Panthéon en reconnaissance de son travail. Il s’agit de la scientifique Marie Curie, double prix Nobel. Elle a été rejointe en 2015 par deux femmes résistantes, Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
« Simone Veil « coche toutes les cases », pourrait-on dire en souriant : elle est à la fois un « grand homme » et une « grande femme ». Un grand homme parce qu’elle incarne les principaux combats du XXe siècle – l’égalité entre hommes et femmes, l’espérance européenne et la mémoire de la Shoah – et parce qu’elle possède une qualité, la renommée, que les révolutionnaires jugeaient indispensable à la panthéonisation. Une grande femme parce qu’elle a, tout au long de sa vie, été une pionnière ».
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