Israël aide les réfugiés syriens, mais refuse de les accueillir

La reconquête du Sud de la Syrie par le régime de Bachar Al-Assad progresse. Pour Israël, les enjeux sont humanitaires autant que sécuritaires.

Claire Bastier
This Thursday, July 5, 2018 photo provided by Nabaa Media, a Syrian opposition media outlet, shows people who fled from Daraa province, gathering in the Quneitra countryside, near the Israeli-occupied Golan Heights. Syrian state media and a war monitor said Friday that government forces have captured new areas along the border with Jordan and are on the verge of reaching a main crossing between the two countries. (Nabaa Media, via AP)
This Thursday, July 5, 2018 photo provided by Nabaa Media, a Syrian opposition media outlet, shows people who fled from Daraa province, gathering in the Quneitra countryside, near the Israeli-occupied Golan Heights. Syrian state media and a war monitor said Friday that government forces have captured new areas along the border with Jordan and are on the verge of reaching a main crossing between the two countries. (Nabaa Media, via AP) ©AP

La reconquête du Sud de la Syrie par le régime de Bachar Al-Assad progresse. Pour Israël, les enjeux sont humanitaires autant que sécuritaires.Même au mois de juillet, le vent souffle fort sur les hauteurs du plateau du Golan. Sur le versant occupé par Israël, près de la base militaire de Tel Hazaka, de violentes bourrasques soulèvent des nuages de poussière et secouent les buissons résineux qui poussent sur cette terre aride. Le site est un poste d'observation parfait pour surveiller la clôture de démarcation entre Israël et la Syrie : au-delà, à moins d'un kilomètre en contrebas, les villages syriens de Beerajam et de Bariqa, situés dans la zone tampon démilitarisée, instaurée depuis l'accord de 1974 entre l'Etat hébreu et son voisin.

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