Porté par l'entreprise israélienne Urban Aeronautics, le CityHawk est un énième projet de taxi volant à décollage et atterrissage verticaux. Mais il se distinguera de la concurrence par une propulsion alimentée à l'hydrogène, afin de disposer d'une autonomie de vol supérieure aux engins à batterie.

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    L'actualité autour des taxis volants se bouscule en cette période estivale. Après Rolls-Royce et Aston Martin la semaine dernière, voici venir un nouveau projet que l'on doit à Urban Aeronautics. Cette entreprise israélienne se lance dans le développement d'un adav (aéronefaéronef à décollage et atterrissage verticaux) baptisé CityHawk.

    Le concept est assez différent des projets récents dont nous avons parlé sur Futura. Tout, d'abord, l'appareil n'utilise pas d'ailes pivotantes mais deux rotors contrarotatifs carénés situés à l'avant et l'arrière de la carlingue. De ce fait, le design ressemble davantage à celui d'une voiturevoiture, avec une façade avant large qui s'apparente à une calandre.

    Jusqu’à six passagers

    Le CityHawk pourra emporter jusqu'à six passagers, pilote compris. Dans un premier temps, il sera propulsé par deux turbomoteurs d'hélicoptèrehélicoptère SafranSafran HE Arriel 2N de 1.000 chevaux chacun. Urban Aeronautics annonce une vitessevitesse de pointe de 270 km/h et une autonomie de 150 kilomètres avec cinq personnes à bord. Les premiers vols d'essai doivent débuter en 2021-2022. Après cela, l'entreprise entamera la deuxième phase de développement qui consistera à basculer sur une alimentation par des piles à combustiblepiles à combustible à hydrogènehydrogène. C'est sans doute la partie la plus ambitieuse et délicate du projet.

    Urban Aeronautics envisage plusieurs configurations pour le CityHawk : taxi volant, moyen de transport privé pour particuliers fortunés ou dirigeants d'entreprise, évacuation médicale ou sauvetage.