Antispécisme, élevage industriel, corrida : les confidences d'Alain Finkielkraut sur la cause animale
GRAND ENTRETIEN - Le philosophe publie Des animaux et des hommes, un recueil de six débats qui ont été consacrés aux animaux dans «Répliques» son émission de radio. Profondément sensible à l'amélioration de la condition animale, le penseur n'en demeure pas moins fortement opposé à l'idéologie vegan.
Alain Finkielkraut plaide pour les paysans contre des urbains seulement soucieux de leur «amélioration morale». Le philosophe analyse les fondements philosophiques de l'extension du domaine de la pitié aux bêtes et raconte comment lui est venue cette inquiétude.
LE FIGARO. - L'idéologie antispéciste, qui affirme que la différence entre l'homme et l'animal est une forme de discrimination, semble gagner de plus en plus de terrain dans les médias et les mentalités. Cela vous inquiète-t-il ?
Alain FINKIELKRAUT. - La présence tonitruante de l'antispécisme dans l'espace public est en effet très inquiétante, car cette idéologie complètement ridicule est en train de monopoliser et de confisquer la cause animale. Ceux qui se définissent comme antispécistes pensent que nous, les humains, sommes des animaux comme les autres, et refusent de faire une hiérarchie entre les espèces. J'ai entendu l'un d'entre eux, sur une chaîne d'information continue, parler des bêtes comme des «autres animaux». Ainsi…
Mathilde7
le
J’adhère totalement aux propose d’Alain Ffinkielkraut...
Leo Dagan
le
La vie dévore la vie. Quotidiennement, dans les profondeurs des abysses, les forêts, l'humus ou même l'intestin.
On connaît quelques avant-gardistes qui en viendraient à défendre les végétaux... mais ils sont bâchés par la sélection naturelle.
PROPOUSK
le
Pendant que les Hommes ( pardon ! et les Femmes !) perdent leur temps précieux à se demander s'ils doivent ou non manger de la viande, le Terre mange tous les jours des dizaines de milliers d'êtres humains, et ceux qui s'interrogent à ce sujet seront, tôt ou tard, mangés à leur tour par cette Terre dite nourricière mais aussi anthropophage !
"Vanité! Vanité ! a dit l'Ecclésiaste ! Vanité des vanités ! Et tout est vanité !".