À Gaza, la bataille des brigades d'«agitation nocturne»
REPORTAGE - Chaque soir, des jeunes Gazaouis viennent manifester à la frontière avec Israël, avec des feux de Bengale et des engins incendiaires. Un «show» qui tient lieu de défoulement, de distraction et de signe d'engagement à une jeunesse minée par le désœuvrement.
Envoyé spécial à Gaza
«Ambulance! Ambulance!» Ahmed s'est dressé sur ses béquilles et clopine à toute vitesse vers le véhicule de secours. Il ne veut pas rater le spectacle du blessé évacué en urgence de Malaka, l'un des cinq lieux de rassemblement où des centaines de jeunes défient chaque nuit les forces israéliennes, devant la clôture séparant la bande de Gaza de l'État hébreu. Le manifestant a essuyé un tir tendu de grenade lacrymogène dans le thorax. Sa vie n'est pas en danger. Ses camarades collent leur visage contre les vitres de l'ambulance qui démarre en trombe.
« J'ai été touché au pied par une balle explosive le 30 mars, au premier jour de la mobilisation pour la “Marche du retour”. J'ai payé très cher! »
Ahmed, 25 ans
«Depuis que j'ai été blessé, je n'ai plus peur», dit Ahmed. «J'ai été touché au pied par une balle explosive le 30 mars, au premier jour de la mobilisation pour la “Marche du retour”. J'ai payé très cher! Je n'étais pas dans les premiers rangs, maintenant je n'hésite plus à m'approcher de la barrière!» explique-t-il. L'estropié de 25 ans n'en a pas fini avec les opérations et les séances de rééducation, mais il affirme participer…
Rémy Gration
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Les terroristes du hamas travaillent d'arrache-pied pour franchir la frontière israélienne.
SwissGold
le
L'article oublie (sciemment) de mentionner que les blessés recoivent une rente a vie, grace a l'argent donné par l'Union européenne, et que les gentils manifestants veulent traverser la frontiere pour aller égorger des Juifs.
tallemant
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Quand des gens expédient des engins incendiaires chez vous, on leur tire dessus. Evidemment. Cet article est complaisant et bourré d'erreurs de fait (balles explosives... !).