Publicité
Réservé aux abonnés

Sigmund Freud sur le divan de Jean Clair

LA CHRONIQUE D'ADRIEN GOETZ - Au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, le grand historien de l'art livre une vision historique et personnelle du père de la psychanalyse.

Depuis «L'âme au corps» en 1993 ou «Mélancolie» en 2005, le public des «expositions de Jean Clair» - c'est un genre en soi - n'a cessé de croître. Voir l'académicien, auteur du Journal atrabilaire et de Malaise dans les musées, confronter sa pensée à celle de l'auteur de Malaise dans la civilisation ne pouvait que susciter une grande curiosité: depuis quelques jours, la file d'attente pour entrer au Musée d'art et d'histoire du judaïsme démontre que le pari est gagné. Un public attentif, regardant et lisant tout, découvre une vision nouvelle d'un penseur sur lequel il semblait qu'il ne restait plus rien de neuf à dire.

Freud introduit une bombe, le concept de « libido », que Jean Clair décrit comme de l'énergie pure

Confronter Freud à ces trois mots «art», «histoire» et «judaïsme» suffit à créer un choc électrique. Dans cette Vienne future capitale de l'apocalypse joyeuse, monde d'images peintes, dessinées, sculptées, mises en scène, Babel impériale, Freud introduit une bombe, le concept de «libido», que Jean Clair décrit comme de l'énergie pure. «Énergie», mot du XVIIIe siècle qui explique…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 71% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Sigmund Freud sur le divan de Jean Clair

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

À lire aussi