Quand des Israéliens vendent des logiciels espions à l'Arabie saoudite
Les relations entre l'État hébreu et Riyad restent fragiles et sont assombries par des révélations sur des ventes de matériel d'espionnage concernant Jamal Khashoggi.
De notre correspondant à Jérusalem
Les autorités israéliennes ont mis un mois à réagir à l'assassinat par Riyad du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi. Ce long silence témoigne de la gêne suscitée en Israël par cette affaire. Dans une unique déclaration, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a qualifié le 2 novembre le meurtre d'«horrible» et a affirmé qu'il «fallait s'en occuper comme il se doit». «Dans le même temps, il est très important que l'Arabie saoudite reste stable, parce que l'Iran est un problème plus important», a-t-il immédiatement ajouté.
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La position du gouvernement israélien est d'autant plus malaisée que les contacts établis depuis 2014 entre l'État hébreu et Riyad n'ont rien d'officiels et restent fragiles en dépit d'intérêts stratégiques communs. Le royaume saoudien ne reconnaît pas publiquement l'instauration d'un dialogue avec son nouveau partenaire et va parfois jusqu'à…
Deidix
le
On échange nos idées contre du pétrole... Plus fort que la France.
Snakest
le
Pas uniquement à l'Arabie saoudite.. Aux Émirats arabes unis.. Etc.. Toutes les dictatures sont fournies.. Ils suffit de payer..
pagaupa
le
Quel beau pays, Israel!
Comment peut-on mettre autant d’intelligence au service de la cupidité?