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À Jérusalem-Est, le tombeau de la discorde rouvre ses portes

Le 24 janvier, à Jérusalem-Est, un groupe de juifs ultraorthodoxes prie devant l’entrée du Tombeau des rois, qui appartient et est administré par le consulat français. THOMAS COEX/AFP

REPORTAGE - Après presque dix ans de fermeture, la France a rouvert jeudi le tombeau des rois situé au cœur d’un quartier palestinien de la Ville sainte.

Au cœur du quartier de Cheikh Jarrah, dans la partie palestinienne de Jérusalem annexée par Israël en 1967, une grille est restée close pendant presque dix ans. Un drapeau tricolore flotte au vent et au fronton du portail, il est écrit: «République française, Tombeau des rois». Le domaine appartient à la France comme trois autres propriétés du district de la Ville sainte: l’église Sainte-Anne, le monastère d’Abou Gosh et le cloître de l’Éléona sur le mont des Oliviers. Un privilège unique pour une puissance étrangère que l’État français compte bien conserver. En cette période de vaches maigres budgétaires, le Quai d’Orsay a effectué des travaux d’un montant d‘un million d’euros pour restaurer le Tombeau des rois, mais aussi assurer son étanchéité, sa sécurité et sa résistance aux tremblements de terre. Jeudi matin, après une tentative ratée en juin, les grilles de ce monumental ensemble funéraire ont finalement été rouvertes au public, sous haute surveillance policière.

Action en justice

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