Gad Elmaleh soupçonné à nouveau de voler des gags
L'humoriste Gad Elmaleh
Photo : Getty Images / AFP / Jeff Pachoud
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La chaîne YouTube CopyComic a mis en ligne, lundi, une vidéo contenant de possibles cas de plagiat commis par l'humoriste Gad Elmaleh. Les gags auraient été volés à des collègues américains et français, surtout, mais aussi aux Québécois Martin Matte et Patrick Huard.
Depuis plus d’un an, la personne derrière ce mystérieux compte YouTube s’attaque aux artistes qui subtiliseraient des blagues à d’autres, en publiant des vidéos où l'on peut voir le gag original, et celui interprété par le plagiaire allégué. « Coïncidence ou plagiat? », demande CopyComic.
Ce n’est pas la première fois que la chaîne YouTube s’en prend à l'humoriste né au Maroc et qui a vécu en France avant d'arriver au Québec. En 2017, une vidéo le montrait interprétant un sketch qui ressemble énormément à un numéro de l’Américain Jerry Seinfeld. Mais cette nouvelle vidéo de 13 minutes lui est, cette fois, entièrement consacrée... et ce n'est que la première partie. La seconde doit être diffusée le 4 février.
Gad Elmaleh n'avait pas réagi, au moment d'écrire ces lignes, à ces nouvelles accusations de plagiat. Au sujet du sketch de Jerry Seinfeld, il avait affirmé en 2018 à l'émission Quotidien, avec une pointe d'humour : « De dire que je m'inspire de [l'humoriste américain] [...], c'est un secret de Polichinelle. »
De notre côté de l’Atlantique, Mike Ward affirmait en 2017, dans un épisode de son balado d’humour Mike Ward sous écoute : « Gad Elmaleh, c’est beaucoup de jokes volées », le surnommant du même coup « Gag Elvolé ».
« Pas de conséquences »
Le créateur de la chaîne CopyComic, qui préfère rester anonyme et emploie le pseudonyme de Ben, a participé à une enquête de l’émission Envoyé spécial, sur France 2, qui avait fait grand bruit dans l’Hexagone au printemps 2018.
Outre Gad Elmaleh, il a également soulevé des cas, problématiques, selon lui, chez les Français Tomer Sisley, Roland Magdane, Michel Leeb ou Jamel Debbouze, entre autres.
Celui qui dit travailler dans le monde du spectacle a expliqué, en entrevue au journal Le Monde, qu'il menait ce combat de façon bénévole au nom de « la défense de la création ».
Il se dit toutefois fatigué de faire tout ce travail sans qu'il y ait de réelles répercussions sur ceux qu’il dénonce. « Cela fait du buzz sur le moment, mais il n’y a pas de conséquences concrètes, alors qu’il y a quelque chose de profondément malsain et malhonnête [dans cette façon de faire]. »
Avec les informations de Le Monde