Vol de blagues : Martin Petit compare Gad Elmaleh à François Bugingo
L'humoriste Gad Elmaleh en spectacle à New York, le 12 septembre 2018.
Photo : Getty Images / Manny Carabel
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Gad Elmaleh est une fois de plus au cœur d'une vidéo montrant d'importantes ressemblances entre les gags de l'humoriste et ceux de ses confrères québécois.
Si la vidéo diffusée la semaine dernière par la chaîne CopyComic relevait des gags qui auraient été volés à des collègues américains et français, elle démontrait aussi que Gad Elmaleh s’inspirait fortement de Québécois, comme Martin Matte et Patrick Huard.
Dans cette nouvelle vidéo qui a été mise en ligne mardi midi, on voit cette fois-ci d’importantes similitudes entre les numéros d’humour exécutés par le Français et ceux des humoristes Martin Petit et Louis-José Houde.
Questionné par Radio-Canada, Martin Petit a d'ailleurs réagi à la controverse.
Pour les humoristes, plagier en série, c'est une honte similiare aux révélations de faux reportages de François Bugingo. Je ne suis pas fâché, mais très gêné. Au final, ce n'est jamais drôle de perdre un camarade de travail.
Je constate que le sujet commence à intéresser tout le monde. J'en suis ravi. Mais le vrai intérêt n'est pas le buzz du moment mais bien les réactions concrètes comme celle du Bordel
, a commenté le créateur de la vidéo, en référence au fait que Gad Elmaleh est désormais persona non grata au cabaret d'humour montréalais.
Le changement des mentalités est aussi important, mais ce n'est pas tangibles donc difficile de s'en satisfaire ou de constater une évolution avec certitude
, a-t-il ajouté.
Gad Elmaleh et son équipe n'ont pas émis de commentaire.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que cette chaîne YouTube s’en prend à l'humoriste né au Maroc et ayant vécu en France avant d'arriver au Québec. En 2017, une vidéo le montrait interprétant un sketch qui ressemble énormément à un numéro de l’Américain Jerry Seinfeld.
Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet.