Guillaume Tabard: «Reconnaître les nouveaux terreaux de l'antisémitisme»
CONTRE-POINT - L'agression dont a été victime samedi Alain Finkielkraut révèle les ambiguïtés qui prospèrent aujourd'hui au sein d'une gauche communautariste et indigéniste.
L'agression verbale dont a été victime samedi Alain Finkielkraut confirme la nécessité d'un sursaut national contre l'antisémitisme, dont la manifestation organisée ce mardi par les partis politiques peut être un signe salutaire. Mais le débat politique n'est pas toujours à la hauteur de cette exigence, encore enfermé dans des grilles de lecture anciennes qui occultent les formes actuelles de l'antisémitisme en France.
Une partie des responsables partisans font des gestes et des paroles haineuses, entendues ces dernières semaines, l'expression d'un antisémitisme de «petits Blancs» qui trahirait la nature profonde des «gilets jaunes». Comme si les croix gammées taguées ou les «sales Juifs» proférés étaient l'expression de tout un mouvement. Celui-ci, incroyablement composite, semble ne plus avoir prise sur des débordements violents ou haineux qui le salissent. Mais il est paradoxal de voir les tenants habituels du «pas d'amalgame», notamment après les attaques terroristes, transformer tous…
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La confirmation même des analyses de Mr finkielkraut, jusqu'alors conspué par les politiques, médias, intellectuels bien pensants...