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ISRAËL

En Israël, Benjamin Netanyahou pourrait être mis en examen pour corruption

Le procureur général israélien entend mettre en examen le Premier ministre Benjamin Netanyahou dans le cadre de trois affaires de corruption, a annoncé jeudi le ministère de la Justice. L'intéressé dénonce une "chasse aux sorcières".

Benjamin Netanyahou, 69 ans et bientôt 13 ans de pouvoir, brigue un cinquième mandat mais une mise en examen pourrait changer la donne en cette période électorale.
Benjamin Netanyahou, 69 ans et bientôt 13 ans de pouvoir, brigue un cinquième mandat mais une mise en examen pourrait changer la donne en cette période électorale. Reuters
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En pleine campagne éléctorale, l'information a immédiatement fait la Une des sites d'information israéliens. Le procureur général israélien a informé, jeudi 28 février, le Premier ministre Benjamin Netanyahou de son intention de le mettre en examen pour corruption présumée, fraude et abus de confiance dans les dossiers qui le visent, a annoncé le ministère de la Justice.

Le magistrat, Avichaï Mandelblit, a indiqué que sa décision n'était pas "définitive" et qu'il offrait au Premier ministre la possibilité de s'expliquer devant lui avant de prendre une décision définitive.

Bien qu'anticipée depuis plusieurs semaines, la décision d'Avichaï Mandelblit, 40 jours avant les législatives anticipées du 9 avril en Israël, est cependant susceptible de changer la donne électorale et menace le long règne du Premier ministre israélien qui, à 69 ans et après bientôt 13 ans de pouvoir, brigue un cinquième mandat.

"Une chasse aux sorcières"

Benjamin Netanyahou, chef du parti de droite Likoud, a dénoncé la perspective d'être inculpé comme relevant d'une "chasse aux sorcières". Il affirme être la cible d'une campagne de calomnies orchestrée par "la gauche" pour "renverser le gouvernement de droite que je dirige et installer à sa place le gouvernement gauchiste de Lapid et Gantz".

Le procureur Avichaï Mandelblit a l'intention d'inculper Benjamin Netanyahou pour corruption, fraude et abus de confiance dans le "dossier 4 000", nom de code donné par les enquêteurs et considéré comme le plus grave pour le Premier ministre.

Ce dernier y est soupçonné d'avoir tenté de s'assurer une couverture favorable de la part du site d'informations Walla, en contrepartie de faveurs gouvernementales qui pourraient avoir rapporté des centaines de millions de dollars à Bezeq, principal groupe de télécommunications israélien.

Avichaï Mandelblit compte par ailleurs inculper Benjamin Netanyahou pour fraude et abus de confiance dans deux autres dossiers. Le Likoud a dénoncé une "persécution politique".

Avec AFP et Reuters

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