Petits éloges de la lenteur... Quand les écrivains voyagent en flânant
DOSSIER - Dans un monde où tout va vite, plusieurs écrivains décident de prendre leur temps pour se rendre à Jérusalem, descendre le Danube ou flâner dans les grandes capitales.
Un proverbe latin dit: «Quelque lenteur vaut mieux que trop d’empressement.» C’est sans doute armés de ces mots sages que plusieurs écrivains français ont décidé de voir le monde. Comme son glorieux aîné Claudio Magris, Emmanuel Ruben s’est passionné pour le Danube. De son côté, le jeune Samuel Adrian a mis ses pas dans ceux de Nerval et Chateaubriand en marchant de Paris à Jérusalem. Quant à Christian Garcin et Tanguy Viel, ils ont choisi de prendre la mesure de la planète en voyageant en cargo...
« Sur la route du Danube » d’Emmanuel Ruben : l’extase géographiqueC’est Blaise Cendrars qui le disait, et c’était dans Bourlinguer : «Un des grands charmes de voyager, ce n’est pas tant de se déplacer dans l’espace que de se dépayser dans le temps.» Emmanuel Ruben a repris à son compte le constat en le déformant. Durant l’été de ses trente-six ans, le jeune romancier s’est dépaysé dans l’espace, et dans le temps, en enfourchant son vélo pour suivre le cours du Danube, de l’embouchure jusqu’à la source, en compagnie de son ami ukrainien Vlad. Un périple…
PIERREGARMIN
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Des conseils de lecture comme on aimerais en lire plus souvent. Merci.
AN/NO/BOU
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J'aime beaucoup le première photo j'en ai fait mon fond d'écran ....