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De nouveaux «Stolpersteine» en Alsace pour ne pas oublier

Le sculpteur allemand Gunter Gunter Demnig pose, mercredi, à Strasbourg, sept pavés recouverts d’une plaque de laiton, en mémoire de la famille Schenkel, un couple et ses cinq enfants victimes du nazisme. JEAN CHRISTOPHE DORN/ DNA

Soixante et onze de ces pavés rappelant le destin de Juifs victimes des nazis ont été installés, mardi et mercredi, en Alsace. Non sans difficulté.

À Strasbourg

«Une personne n’est oubliée que lorsque son nom est oublié», rappelle volontiers le sculpteur allemand Gunter Demnig, citant le Talmud. L’artiste de Cologne, à l’origine de la Fondation Stolpersteine en mémoire des victimes du IIIe Reich, ne veut «pas faire trébucher les pieds des gens, mais leur esprit et leur cœur». Rue de Barr, dans ce quartier populaire de Strasbourg, il manie lui-même la truelle. Lui qui a délégué la fabrication des pavés de 10 sur 10 cm tient à installer les sept pavés recouverts d’une plaque de laiton. Sur chacune, comme sur les 70.000 pierres installées dans 1.300 communes, en Europe et en Argentine, il a gravé le nom et le prénom de la victime, ses date et lieu de naissance et de décès. Esther et Nathan Schenkel, Juifs d’origine polonaise, leurs cinq enfants, Cécile, Isaac, Jacques, Maurice et Alfred, ont été raflés à Périgueux. Le père a été abattu sur place, la mère et les enfants ont été déportés le 13 avril 1944 à Auschwitz. L’émotion est palpable…

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1 commentaire
  • polonia

    le

    Hommages... On oublie souvent qu'à Ouradour, ce sont des «malgré nous» qui ont dû exterminer notamment des enfants venant de la région de Metz essentiellement dont eux-mêmes provenaient... quel que soit leur système de pensée !

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