«À Gaza, le Hamas a provoqué sciemment une escalade de la violence avec l’État hébreu»
TRIBUNE - Plusieurs centaines de roquettes ont été lancées les 4 et 5 mai de la bande de Gaza vers Israël, entraînant une riposte militaire de l’État hébreu. Aliza Bin-Noun, l’ambassadrice d’Israël en France, juge que les deux parties ne sauraient être renvoyées dos à dos.
Un nouveau cycle de violence vient de nous être imposé. Le week-end dernier, les Israéliens ont été à nouveau réveillés par les sirènes hurlantes d’alerte rouge et un déluge de roquettes tirées depuis la bande de Gaza.
Dans le sud d’Israël, près de trois millions d’Israéliens, ont été pris en otage durant deux jours et deux nuits par des tirs palestiniens. Lors de ce premier week-end de mai, en Israël, des hommes, des femmes, des enfants ont vécu dans la peur, la panique et la terreur. La peur incessante de perdre la vie à tout moment, la panique de ne pas arriver à temps lorsque la sirène retentit et que dans la minute il faut se rendre aux abris, la terreur enfin, que procurent l’horreur et le bruit d’un bombardement intensif. Car entre le 4 et le 5 mai 2019, le Djihad islamique palestinien et le Hamas, deux groupes reconnus comme des organisations terroristes par la France et l’Union européenne, ont lancé plus de 600 roquettes, mortiers et missiles.
Ils ont assassiné Moshe Agadi, âgé de…