Israël: une crise politique sur fond de querelle religieuse
L’âpreté des clivages entre Israéliens laïques et ultraorthodoxes transparaît un peu plus à travers les affrontements politiques sur le sujet de la conscription des haredim.
Les affrontements politiques autour de la loi sur le service militaire obligatoire pour les jeunes des écoles talmudiques témoignent, au-delà des revendications de l’électorat russophone d’Avigdor Lieberman, de l’âpreté des clivages entre Israéliens laïques et ultraorthodoxes. L’absence de compromis tient autant à la détermination du chef du parti Israel Beitenou qu’à celle de la fraction la plus dure de la Liste unifiée de la Torah.
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Ministre de la Défense en puissance, Avigdor Lieberman entendait imposer à la Knesset un texte sur lequel le Parlement s’était déjà prononcé avant sa première dissolution. Il vise à faire passer de 3000 à 7000 en 2025 le nombre d’appelés issus des yechiva, les écoles talmudiques. Le chiffre pourrait paraître dérisoire par rapport aux enjeux politiques, mais, dans le pays du «peuple en armes», le sujet de la conscription des haredim est rendu sensible par l’expansion de la communauté ultraorthodoxe composée de familles nombreuses.
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