Dialogue russo-américain sur le rôle de l’Iran en Syrie
Lors d’une rare réunion organisée mardi à Jérusalem, les deux puissances ont évoqué l’influence régionale de Téhéran.
Poussé par l’État d’Israël, Washington veut convaincre la Russie de bouter l’Iran hors de Syrie. Ce scénario, au centre d’une rencontre inédite russo-américano-israélienne qui s’est tenue mardi à Jérusalem, a toutefois peu de chances de se réaliser. Pas à court terme du moins, comme l’a sous-entendu le participant russe à la trilatérale de Jérusalem, Nikolaï Patrushev, secrétaire du conseil national de sécurité, qui a rappelé que les frappes israéliennes répétées contre des cibles iraniennes dans ce pays n’étaient «pas désirables».
Et demain? Une fois qu’Idlib, la dernière région aux mains des rebelles anti-Assad, sera repassée dans le giron de l’État syrien - «mais ce sera long», prévient un proche de Bachar el-Assad - et après un retrait américain du Nord-Est syrien, un recul iranien pourrait être négociable, en contrepartie toutefois du maintien au pouvoir d’Assad. Mais on en est encore loin.
L’influence des milices
Dans l’équation syrienne, la relation entre Russes et Iraniens - qui ont permis à Assad de sauver…
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