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Beaufort ou les sept vies d’une forteresse

Les vestiges de la forteresse de Beaufort. Gravement endommagé durant la guerre au Liban, le château n’a rouvert au public qu’il y a trois ans. 100263406/diak - stock.adobe.com

LES ROYAUMES LATINS D’ORIENT (4/6) - Juché sur un éperon rocheux qui domine le sud du Liban, le château de Beaufort abrita les Francs avant d’accueillir des militants de l’OLP ou des soldats israéliens.


Le Figaro a arpenté au Liban, en Jordanie et à Chypre les forteresses déchiquetées des croisés. Il est parti à Jérusalem et à Saint-Jean-d’Acre sur les traces d’un monde englouti. À la fin du XIe siècle et durant près de deux cents ans, des Occidentaux ont vécu, après la conquête de la ville sainte de Jérusalem, dans un étrange domaine d’Orient baptisé «le royaume latin de Jérusalem».


De notre envoyé spécial à Beaufort (Liban)

À contempler, depuis les vestiges de la forteresse de Beaufort, le précipice qui dévale en contrebas vers le fleuve Litani, on comprend que Saladin ait hésité plusieurs mois avant de lui donner l’assaut. La silhouette déchiquetée de la citadelle flotte entre ciel et terre, juchée sur un éperon rocheux qui domine le sud du Liban. Par temps clair, le visiteur peut discerner la ville côtière de Tyr mais aussi les ruines du Toron et de Subeibé (aujourd’hui forteresse de Nimrod). À l’époque du royaume latin de Jérusalem, ces places fortes s’inséraient dans un système défensif…

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