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Assaf Granit: «Mon rêve, c’était Paris»

«Dans mes restaurants, c’est une sorte de chaos très organisé. Parfois, c’est tellement le bazar que les gens se demandent si nous ne sommes pas fous ou comment on va pouvoir les servir à temps», raconte Assaf Granit. The Social Food

INTERVIEW - Star en Israël, le chef a créé en dix ans un empire de tables branchées, de Jérusalem à Londres. Ce 9 septembre, il ouvre son deuxième restaurant à Paris.

Sa barbe grisonnante est aussi drue que ses cheveux ras. Avec son allure de champion de lutte gréco-romaine - regard perçant, bras tatoués, poignée de main solide -, Assaf Granit, 41 ans, Buffalo pour les intimes, impose une autorité naturelle sidérante. Ce n’est pas un hasard si la télévision israélienne l’a choisi pour présenter «Kitchen Nightmare», adaptation du show culinaire porté en Angleterre par Gordon Ramsay et en France par Philippe Etchebest, deux autres gaillards au tempérament de feu. Pourtant, le chef israélien a les traits tirés.

C’est la dernière ligne droite avant l’ouverture à Paris de Shabour, son dixième restaurant, le deuxième à Paris après Balagan. Mais cette fois sans le concours de la bande de l’Experimental Group. L’aboutissement d’un an de réflexion et de travail avec ses associés: son complice Uri Navon, ainsi que Dan Yosha et Tomer Lanzman, deux du Balagan. Le prolongement, aussi, d’une aventure débutée en 2009 à Jérusalem avec Machneyuda, restaurant situé aux…

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1 commentaire
  • Hérétique

    le

    Pour transparence, le nom "Balagan" ne me plaît pas ( = en russe, synonyme vernaculaire de chaos, désordre). Mais j'applaudis chaleureusement M. Granit qui a réussi à sortir de l'ombre des règles de kashrut (cachèroute), imposées par les politiciens Orthodoxes sur la partie hébraïque de la Terre Sainte (pour les Chrétiens) ou la Terre Sacrée (pour les Judaïques).

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