«La société israélienne est fragmentée»
INTERVIEW - Perle Nicolle-Hasid* a mené des enquêtes de terrain sur les processus conduisant à la radicalité palestinienne et israélienne.
Ancienne porte-parole de l’armée, Perle Nicolle-Hasid est sociologue à l’université hébraïque de Jérusalem et à l’institut Truman pour la paix.
LE FIGARO.- Quel rôle jouent les divergences autour de la religion dans la campagne électorale?
Perle NICOLLE-HASID. - Il n’y a pas deux camps homogènes et opposés se faisant face. Il existe des dissensions internes chez les uns et les autres. Les ultraorthodoxes et les religieux sionistes ont des divergences profondes. Et il y a une différence très marquée entre le libéralisme antireligieux d’un Avigdor Lieberman, le leader russophone du parti Israel Beitenou, et celui des laïcs que l’on trouve au centre gauche dans le parti de Benny Gantz et Yair Lapid. Dans les années 1990, deux camps plus unis s’affrontaient. L’un était religieux nationaliste et l’autre plutôt libéral et laïc. Les libéraux étaient pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. Les autres contre. Yitzhak Rabin, le signataire des accords d’Oslo, a été assassiné en…
Opium 75
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Parce qu'elle est libre.
Teyam
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Le problème est simple : l'impossibilité de gouverner dans un système démocratique réel, c'est-à-dire avec un suffrage à la proportionnelle, seul suffrage réellement démocratique.
Il ne faut jamais oublié la concurrence. Celle avec la Chine (non démocratique), avec la Russie (non démocratique), les pays musulmans (non démocratiques), etc ..., avec lesquels nous n'avons aucune chance de gagner à long terme, car ,eux, ne changent pas de politique tous les ans.
A.J.London
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Fragmenter comme les français ....