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Pascal Bruckner: «Alain Finkielkraut, mon jumeau, mon frère d’encre»

Pascal Bruckner, auteur d’
Une brève éternité. Philosophie de la longévité (Editions Grasset), le 2 septembre dernier. Sébastien SORIANO/Le Figaro

TRIBUNE - Le philosophe et écrivain, indéfectiblement lié à l’académicien par une amitié née à l’adolescence, dresse un portrait très personnel de l’auteur d’À la première personne .

Il y a plusieurs vies dans la vie d’un homme et toutes ne se ressemblent pas. Mais chacune ne vaut que par les rencontres qui l’ont parsemée, les éblouissements éprouvés. Dans un livre d’une extrême densité, où chaque phrase semble un combat gagné contre le silence, Alain Finkielkraut reconstitue son parcours, depuis le moment où, jeune étudiant, en Mai 68, il fait allégeance au conformisme de la révolte jusqu’à nos jours où l’éphémère maoïste est rattrapé par les épithètes et qualifié de «réactionnaire». Avant d’être l’ouvrage d’un homme blessé,À la première personne est d’abord une reconnaissance de dettes envers quelques grands maîtres: Michel Foucault d’abord, avec qui il a des conversations passionnées, prend du LSD et anime une petite cellule de reportages d’idées porté par le Corriere Della Sera. À cette occasion, il s’entretient avec Milan Kundera, à qui le livre est dédié. L’écrivain tchèque le bouleverse: par sa conception de la littérature mais aussi de la nation, de «l’Occident…

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