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Denis Charbit: «Les Israéliens veulent ouvrir un nouveau chapitre de leur vie publique»

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors d’une réunion de son parti politique, le 18 septembre à Jérusalem. MENAHEM KAHANA/AFP

TRIBUNE - Le verdict des urnes, en Israël, est un désaveu relatif infligé aux méthodes du premier ministre. Il exprime aussi la volonté des Arabes israéliens de participer désormais au processus de décision de l’État hébreu, explique le maître de conférences en sociologie et science politique à l’université ouverte d’Israël*.

Après avoir échoué en juin dernier à reconduire sa majorité parlementaire sortante, Nétanyahou a préféré convoquer de nouvelles élections au lieu de passer le relais à son rival, Benny Gantz. Le procédé était légal, mais sans précédent. Magicien du verbe, monstre sacré de la politique israélienne, sûr de lui-même et dominateur, Nétanyahou a perdu son pari. Il ne disposera pas dans la nouvelle Chambre des 61 députés indispensables pour former un nouveau gouvernement, ne pouvant compter sur Avigdor Liberman, son ancien bras droit en 1996. L’allié naturel est devenu récalcitrant et frondeur. Certes, s’il n’a pas remporté les élections comme il en avait l’habitude, Nétanyahou n’a pas essuyé non plus de défaite cuisante. Au lieu de quitter la scène politique avec les honneurs qui lui sont dus pour avoir exercé les fonctions de premier ministre pendant plus de dix ans, il s’accroche, il résiste. En contrepartie de sa démission, il pourrait obtenir la fermeture de ses dossiers judiciaires, mais…

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1 commentaire
  • GIOVANNA LUCCARDI 1

    le

    Mais je crois que le Covid va aider Netaniahu car son gouvernement à bien tenu face au virus

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