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Israël: un gouvernement d’union nationale est-il possible?

Benny Gantz, leader de la formation centriste Bleu et Blanc. JACK GUEZ/AFP

ANALYSE - Si la formation d’un tel gouvernement entre Benyamin Nétanyahou et Benny Gantz n’aboutissait pas, les Israéliens verraient un nouveau scrutin s’organiser. Le troisième en moins d’un an.

Les résultats des élections législatives israéliennes ont mis le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, en position de pat, cette situation aux échecs où le compétiteur qui a la main ne peut pas jouer sans mettre son roi en échec. Il ne peut pas tenter de former un gouvernement en s’appuyant sur sa coalition faute de majorité. Aux échecs, la partie est déclarée nulle, et une nouvelle s’engage. En politique israélienne, elle ne peut conduire qu’à la formation d’un gouvernement d’union nationale ou à un nouveau scrutin, le troisième en moins d’un an. Une dernière hypothèse dont personne ne veut et qui pourrait conduire à une troisième impasse puisque les consultations d’avril et de septembre ont abouti à des résultats sensiblement identiques.

Le chef du gouvernement, aux affaires depuis une décennie, tient à rester en place par goût du pouvoir mais aussi en raison des risques qu’il encourt dans des dossiers judiciaires de corruption. Il a donc pris l’initiative d’inviter jeudi son rival Benny…

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5 commentaires
  • Opium 75

    le

    NON.

  • Canard sauvage

    le

    L'union entre deux politiciens que tout oppose ? On peut toujours rêver...

  • ARIK

    le

    Benny Gantz lui même n'a pas de majorité, s'il obtient l'appui d'Avigdor Liberman (8 sièges), celui ci ne veut pas de participation des 4 partis arabes. Avec les partis arabes (13 sièges) et la gauche, il n'obtient pas non plus les 61 élus nécessaires

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