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Former un gouvernement, la mission impossible de Nétanyahou

Par Thierry Oberlé

Publié le 26/09/2019 à 10:52, Mis à jour le 26/09/2019 à 17:41

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Le premier ministre sortant Benyamin Nétanyahou a été chargé mercredi soir par le président Reuven Rivlin de tenter de former un gouvernement. MENAHEM KAHANA/AFP

Le président Rivlin a certes estimé que le leader du Likoud avait un peu plus de chances de former une coalition que son rival centriste Benny Gantz, mais la probabilité qu’il y parvienne reste très faible. D’autant que le premier ministre sortant doit être entendu sous peu par le Procureur général dans trois dossiers de corruption.

Correspondant à Jérusalem

L’échec des négociations pour la formation d’un gouvernement d’union nationale a conduit mercredi soir le président israélien Reuven Rivlin à confier la tâche au leader du Likoud, Benyamin Nétanyahou, de chercher à dégager une majorité au Parlement pour diriger le pays. Il a estimé que les chances d’aboutir de l’actuel premier ministre sont légèrement meilleures que celles de son rival de l’opposition, Benny Gantz. Dans ce jeu serré, Benyamin Nétanyahou, fort de son expérience du pouvoir exercé depuis dix ans sans interruption, dispose d’un bloc homogène de 55 députés issus de la droite, de l’extrême droite et du camp ultraorthodoxe, alors que le seuil à atteindre pour valider une équipe gouvernementale est de 61 appuis. Benny Gantz, le chef de file des Bleu et Blanc, le parti de centre gauche, pouvait compter pour sa part sur 54 députés, mais dix d’entre eux - ceux des partis arabes - lui accordent un soutien sans participation.

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