Publicité
Réservé aux abonnés

Israël: l’échec de Nétanyahou ne signe pas encore sa fin politique

Benyamin Nétanyahou, le 22 octobre à Jérusalem. MENAHEM KAHANA/AFP

ANALYSE - Le renoncement du premier ministre israélien à former un gouvernement est une défaite doublement douloureuse pour lui.

Benyamin Nétanyahou, qui fêtait ce lundi ses 70 ans, a fini par lâcher prise. Le premier ministre israélien a renoncé à former un gouvernement peu avant la date d’expiration de son mandat fixé par le président Reuven Rivlin. Une défaite douloureuse pour celui qui détient le pouvoir depuis plus de dix ans et s’est forgé une image d’invincibilité, tant sur la scène de politique intérieure israélienne qu’à l’international, avec son usage de la force à Gaza et ses succès diplomatiques.

Elle est doublement douloureuse puisqu’elle survient après un premier échec au lendemain des élections législatives d’avril. Benyamin Nétanyahou n’était pas parvenu à constituer une majorité à la Knesset, où le jeu de la proportionnelle fait la part belle aux petits partis. Il s’était entêté et, plutôt que de céder la place à un autre candidat, avait préféré faire dissoudre l’Assemblée pour tenter à nouveau sa chance.

Sa faillite prolonge la crise institutionnelle dans laquelle est plongé l’État hébreu.

Sa faillite prolonge la crise institutionnelle dans laquelle est plongé l’État hébreu. Le président…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 77% à découvrir.

Vente Flash

4,49€/mois pendant 12 mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

Israël: l’échec de Nétanyahou ne signe pas encore sa fin politique

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
3 commentaires
  • MARTINE MICHEL 4

    le

    BIBI comme le phénix renaîtra de ses cendres.Il est l'homme indispensable d'Israël

  • di rect

    le

    Non, mais c'est un bon début !
    Même un excellent !
    Qu'il aille directement à la CPI de La Haye, ça serait une bonne suite...

À lire aussi

Pierre Lellouche: «Les islamistes sont déterminés à tuer le maximum de “kouffar”, qu’ils soient russes, ukrainiens ou français»

Pierre Lellouche: «Les islamistes sont déterminés à tuer le maximum de “kouffar”, qu’ils soient russes, ukrainiens ou français»

TRIBUNE - Alors qu’en 2015, Vladimir Poutine appelait de ses vœux une «large coalition internationale antiterroriste», il a nié dans un premier temps le caractère islamiste de l’attentat de Moscou de vendredi. La communauté internationale est désormais divisée face au péril islamiste, et l’Europe, plus vulnérable que jamais, analyse l’ancien ministre.

Luc Ferry: «Poutine humilié»

Luc Ferry: «Poutine humilié»

CHRONIQUE - Avec l’attentat perpétré à Moscou, les terroristes ont rappelé à Vladimir Poutine que, aux yeux des islamistes, il reste un Occidental.