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Ran Halévi: «Nétanyahou à l’heure du bilan devant l’histoire»

Benyamin Nétanyahou le 27 octobre 2019. POOL/via REUTERS

TRIBUNE - L’action du premier ministre d’Israël, dont le «règne» semble toucher à sa fin, présente des aspects très contradictoires, argumente l’historien*.

Plus d’un mois après les élections législatives en Israël, le pays n’a toujours pas de gouvernement. Benyamin Nétanyahou a échoué à former une coalition et son principal concurrent, Benny Gantz, pressenti à son tour, n’a guère plus de chance d’y parvenir. Les Israéliens risquent ainsi de retourner aux urnes pour la troisième fois en quelques mois.

Où sera alors M. Nétanyahou? Sauf coup de théâtre, le procureur de l’État va prochainement lui notifier sa mise en examen pour trois affaires de fraude, corruption et abus de confiance, qui pourraient lui valoir des années de prison. Mais tant qu’une majorité n’aura pas été dégagée, le premier ministre pourra théoriquement assurer l’intérim.

C’est peu vraisemblable. Les deux élections anticipées qu’il vient d’imposer au pays avaient pour unique objet l’espoir de réunir une majorité susceptible de le mettre provisoirement à l’abri des poursuites. Il n’y est pas parvenu, faisant perdre au passage à son parti le quart de sa représentation parlementaire…

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2 commentaires
  • Gérard Deupardeux

    le

    La pollution du débat public. C’est ce que je retiens de cet article intéressant.

  • OBsduMENSONGE

    le

    Article sans doute ironique ? Les gens de la gauche bien pensante ne supportent absolument pas quand des gens dits de droite font comme eux : amalgames, interprétations abusives, et utilisations à outrances du fameux point Godwin... La gauche veut le monopole de la bonne pensée, de la raillerie et du "je détiens la vérité"... Avec Trump, Jonshon et quelques autres qui utilisent la même méthode, la gauche est très énervée et irritable.

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