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Chichinette, ma vie d’espionne, la mémoire vive

L’ancienne espionne française Marthe Hoffnung Cohn donne des conférences dans le monde ­entier, porte la bonne parole aux écoliers, témoigne de son passé glorieux dont elle ne tire aucune gloire. urban distribution

La réalisatrice Nicola Hens a suivi Marthe Hoffnung Cohn dans sa tournée marathonienne. Cette femme juive témoigne partout dans le monde de son action durant la Seconde Guerre.

Elle trottine, plaisante et tire la langue à la caméra du haut de ses 99 ans. Marthe Hoffnung Cohn est «extremely busy», signale-t-elle à son interlocuteur au téléphone. L’ancienne espionne française donne des conférences dans le monde entier, porte la bonne parole aux écoliers, témoigne de son passé glorieux dont elle ne tire aucune gloire. «N’acceptez aucun ordre que votre conscience ne peut approuver», recommande-t-elle.

N’acceptez aucun ordre que votre conscience ne peut approuver

Marthe Hoffnung Cohn

Née à Metz (Lorraine) le 13 avril 1920, la petite dame blonde, juive, coquette et dynamique a infiltré les lignes ennemies pour les alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Assignée au 150e régiment d’infanterie, elle aurait dû devenir assistante sociale. Sa maîtrise de la langue allemande changera à jamais son destin. Le jeune et avisé colonel Fabien (1919-1944) donne l’ordre de la transférer au service de l’intelligence de l’armée française.

«Petite casse-pieds»

Nicola Hens a suivi Marthe Hoffnung dans sa tournée marathonienne. À la fois respectueuse et admirative, la réalisatrice raconte…

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