J’aimerais qu’il reste quelque chose, pour ne jamais oublier la Shoah
Soixante-quinze ans après les déportations, la mémoire disparait. le réalisateur Ludovic Cantais a suivi les équipes du Mémorial de la Shoah à Paris.
J’aimerais qu’il reste quelque chose: le titre du documentaire de Ludovic Cantais renvoie à une simple phrase répétée à plusieurs reprises par des survivants de la Shoah - ou par leurs descendants. Soixante-quinze ans après l’Occupation et les déportations, tant la mémoire que les grands témoins disparaissent petit à petit et une course contre la montre de l’oubli s’est engagée.
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Le film de Cantais y participe, puisque le réalisateur a suivi les équipes du Mémorial de la Shoah, à Paris, en train de récolter les souvenirs, à tous les sens du terme, de ceux qui ont été frappés par la «catastrophe». Sans voix off, le documentaire laisse la parole à ces hommes et à ces femmes qui, autour d’une photo ou d’un objet, font le récit souvent bouleversant de la séparation avec leurs parents, des derniers mots lancés par leur mère, ou de leur vie «d’avant».
Matière pour de futures recherches et expositions
En 2012, le réalisateur a travaillé pour le Mémorial en tant que documentaliste, sur une exposition autour des enfants dans la Shoah. C’est là qu’il…
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