À Jérusalem, Macron entend éviter les chausse-trapes du Proche-Orient

Convié à l’occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, le président prévoit de rencontrer Benyamin Nétanyahou, Benny Gantz et Mahmoud Abbas.
Envoyé spécial à Jérusalem
En langage diplomatique, il n’y a pas que les mots qui ont un sens. Le moindre fait ou geste peut parfois être tout aussi important. Surtout au Proche-Orient. C’est pourquoi la venue d’Emmanuel Macron, qui va passer 48 heures en Israël, est commentée avec précaution par l’Élysée. «Il s’y rend en réponse à une invitation du président Reuven Rivlin», indique-t-on sobrement dans l’entourage du chef de l’État. À en croire un conseiller, «le motif du déplacement» est clair: il s’agit de marquer le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, et de participer au lancement du 5e Forum sur la Shoah.
«Séquence mémorielle»
Dans cette logique, Emmanuel Macron se rendra jeudi matin au Mémorial de la déportation des Juifs de France, à Roglit, pour une «séquence mémorielle» particulièrement «significative»: il sera le premier président à le visiter. Dans la foulée, le chef de l’État donnera une réception en l’honneur de la communauté française expatriée en Israël, depuis le Centre…
Avicienne
le
Cela commence a faire beaucoup ces commémorations entre les millions de filmes de Hoody Wood et les millions de livres , as t'on vu un tel étalage pour l'esclavage qui a durée des siecles
Gilles & Jones
le
comment ne pas se rappeler des accords de transfert de 1933 ?