Publicité
Réservé aux abonnés

À Jérusalem, Macron entend éviter les chausse-trapes du Proche-Orient

Emmanuel Macron et Benyamin Nétanyahou, le 5 juin 2018, à Paris. CHRISTOPHE PETIT TESSON/AFP

Convié à l’occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, le président prévoit de rencontrer Benyamin Nétanyahou, Benny Gantz et Mahmoud Abbas.

Envoyé spécial à Jérusalem

En langage diplomatique, il n’y a pas que les mots qui ont un sens. Le moindre fait ou geste peut parfois être tout aussi important. Surtout au Proche-Orient. C’est pourquoi la venue d’Emmanuel Macron, qui va passer 48 heures en Israël, est commentée avec précaution par l’Élysée. «Il s’y rend en réponse à une invitation du président Reuven Rivlin», indique-t-on sobrement dans l’entourage du chef de l’État. À en croire un conseiller, «le motif du déplacement» est clair: il s’agit de marquer le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, et de participer au lancement du 5e Forum sur la Shoah.

«Séquence mémorielle»

Dans cette logique, Emmanuel Macron se rendra jeudi matin au Mémorial de la déportation des Juifs de France, à Roglit, pour une «séquence mémorielle» particulièrement «significative»: il sera le premier président à le visiter. Dans la foulée, le chef de l’État donnera une réception en l’honneur de la communauté française expatriée en Israël, depuis le Centre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

À Jérusalem, Macron entend éviter les chausse-trapes du Proche-Orient

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
64 commentaires
  • Avicienne

    le

    Cela commence a faire beaucoup ces commémorations entre les millions de filmes de Hoody Wood et les millions de livres , as t'on vu un tel étalage pour l'esclavage qui a durée des siecles

  • Mohamed K.K.

    le

    Il a déjà perdu son pari.

  • Gilles & Jones

    le

    comment ne pas se rappeler des accords de transfert de 1933 ?

À lire aussi