Proche-Orient: la France a-t-elle lâché les Palestiniens?
Tout en affirmant mener une politique de neutralité dans le conflit israélo-palestinien, la France a souvent été considérée comme un pays propalestinien.
C’est par un communiqué laconique et ambigu que la diplomatie française a commenté l’initiative de Donald Trump au Proche-Orient, ce «deal du siècle» qui sert avant tout les intérêts israéliens. De source sûre, les «éléments de langage» ont été fournis, voir imposés au Quai d’Orsay par l’Élysée. Ils sont étonnamment compréhensifs vis-à-vis de l’initiative trumpienne. La France «salue» en effet «les efforts» du président américain. Elle promet d’étudier «avec attention» le plan de paix et d’agir en lien avec les États-Unis et ses partenaires européens.
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Tout en affirmant mener une politique de neutralité dans le conflit israélo-palestinien, la France a souvent été considérée comme un pays propalestinien. En tout cas sous Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ayant rétabli, chacun à leur manière, une forme d’impartialité vis-à-vis de ce dossier ultrasensible. Les propos relativement compréhensibles soufflés au ministère des Affaires…
jean-claude 95
le
La France ne pèse rien face aux Etats Unis. Nous ne sommes qu'un poil à gratter dans l'affaire.
TOCATA Jean
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Quand les Palestiniens persistent à continuer à faire la guerre à Israël, leur cause devient toujours plus indéfendable.
C'est avec la non-violence que Gandhi a gagné en Inde et Mandela en Afrique du Sud...
Oskar Lafontaine
le
Ce plan de paix américain est une opportunité que les principaux intéressés et concernés, dans leur aveuglement, déclarent ne pas vouloir saisir, mais qui en profiteront quand même et le savent bien. Quant à la France, et Macron au cas particulier puisque c'est hélas lui le "maître de la diplomatie française", elle se répand en discours creux et contre-productifs.