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Mon père et ma mère d’Aharon Appelfeld: une isba en été et pour l’éternité

Aharon Appelfeld Rue des Archives/Louis Monier/Rue des Archives

L’un des derniers romans du grand écrivain israélien, mort il y a deux ans. Lumineux.

«Ma mère fut assassinée au début de la guerre. Je n’ai pas vu sa mort, mais j’ai entendu son seul et unique cri. Sa mort est profondément ancrée en moi - et, plus que sa mort, sa résurrection», écrivait Aharon Appelfeld dans Histoire d’une vie. Ce mot de résurrection est étonnant. Il est pourtant sans doute une des clés de l’œuvre d’Appelfeld, né en 1932 en Bucovine, mort en 2018 en Israël.

Appelfeld disait qu’il n’était pas un écrivain de la Shoah parce qu’il ne témoignait pas de faits datés mais tentait de restituer le monde tel qu’il le percevait enfant, à la fois charnel et métaphysique

Paru en hébreu en 2013, Mon père et ma mère ne dépare pas l’œuvre de cet écrivain si singulier, déroutant même, mais si profond, auteur d’une quarantaine de romans enracinés dans ce qu’il a vécu enfant, avant et pendant ce qu’il appelait «la catastrophe». Fils heureux d’un couple de jeunes juifs assimilés et germanophones jusqu’en 1940, il fut ensuite envoyé dans un ghetto puis dans un camp d’où, séparé, de son père, il s’échappa, errant ensuite comme un enfant sauvage dans les champs et les forêts d’Ukraine, cachant qu’il était juif, survivant comme il pouvait, et cela jusqu’à ce qu’il embarque pour…

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