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Lettres à un jeune homme, de Max Jacob: testament spirituel d’un artiste bohème

Max Jacob à sa table de travail en 1937: «Je suis un petit vieux bonhomme chauve, coquet, aimable», écrit-il alors. /© Albert Harlingue / Roger-Viollet

Les lettres que l’écrivain juif adressa à un jeune poète à la fin de sa vie révèlent combien sa foi chrétienne était profonde.

Un soir de décembre 1914, sur l’écran d’un cinéma Pathé où passe un film policier, Max Jacob voit apparaître le Christ. Cinq ans plus tôt, sur le mur de sa chambre, une vision similaire avait déjà bouleversé le poète. Max Jacob était juif et breton, né en 1876 à Quimper. Désormais, il sera aussi catholique.

Il est baptisé en février 1915 et son ami Picasso est son parrain. Deux de ses livres rendent compte de ces années de conversion, Saint Matorel et La Défense de Tartuffe: extases, remords, visions, prières, poèmes et méditations d’un Juif converti. Homosexuel, figure de la bohème de Montmartre à la Belle Époque, précurseur des surréalistes, vivant d’expédients et toujours élégant, pitre mélancolique, cœur d’or et mauvaise langue, Max Jacob persévérera jusqu’au bout dans la foi catholique, contrairement à d’autres de ses amis écrivains convertis par la fréquentation de Jacques et Raïssa Maritain.

Pour tenter d’accorder sa vie et sa foi, il se retire en 1921 à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire…

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