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La Promesse de Chaïm Potok: une quête de spiritualité

Chaïm Potok a mis beaucoup de ses interrogations dans La Promesse. ©Marcello Mencarini/Leemage

Au début des années 1950, à Brooklyn, un jeune Juif se pose des questions religieuses. Paru en 1969, La Promesse est la suite de L’Élu, le best-seller de l’écrivain américain qui fut aussi rabbin.

Après la Seconde Guerre mondiale, la physionomie du quartier juif de Brooklyn, ses rues tranquilles bordées de sycomores, ses maisons de grès, ses jardinets verdoyants, changea. Les juifs hassidiques rescapés d’Europe centrale s’y installèrent avec leurs caftans, leurs danses tourbillonnantes. L’atmosphère intellectuelle du judaïsme américain aussi se transforma sous l’influence des nouveaux venus qui défendaient une orthodoxie stricte. Pas question pour eux de changer un iota de la tradition au nom de laquelle leurs familles avaient été tuées. Des tensions apparurent avec les Juifs new-yorkais qui étudiaient le Talmud comme un recueil de discussions qu’il fallait poursuivre, non comme un texte figé. Une fascinante querelle des Anciens et des Modernes comme toute religion en connaît.

C’est dans ce contexte que Reuven, le jeune narrateur de La Promesse cherche ce en quoi il croit, à qui il peut se fier, comment rester fidèle à la révélation juive sans se mentir à lui-même et sans s’interdire…

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