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Les discrètes protestations des Européens vis-à-vis d’Israël

Josep Borrell, le haut représentant de l’UE aux Affaires étrangères. VIRGINIA MAYO/AFP

Divisée, l’Union européenne ne peut guère que constater que l’espoir de parvenir à une paix globale au Proche-Orient n’a jamais paru aussi éloigné.

Sur la question de l’annexion d’une partie de la Cisjordanie, l’Europe est restée jusqu’à présent assez discrète, se contentant d’une offensive diplomatique pour rappeler son opposition au plan imaginé par l’Administration américaine pour «ramener la paix» au Proche-Orient. Josep Borrell, le haut représentant pour les Affaires étrangères, a demandé «instamment» à Israël de renoncer à une décision qui va, selon lui, à l’encontre de tous les principes de l’Union européenne. La France, qui considère qu’une telle décision ne serait ni dans l’intérêt des Palestiniens, ni dans celui des Israéliens, a, elle aussi, fait part de ses vives préoccupations. L’annexion serait «une grave atteinte au droit international, en violant de manière flagrante le principe de non-acquisition de territoires par la force inscrit dans la charte» a prévenu Nicolas de Rivière, le représentant de la France aux Nations unies. Elle porterait aussi «une atteinte irréversible du processus de paix à la solution à deux États

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