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Le métier de mourir, de Jean-René Van der Plaetsen: un guerrier nommé Belleface

Le livre de Van der Plaetsen est à la fois exercice spirituel, roman d’initiation, conte allégorique. Bernard Bisson/Sygma via Getty Images

CRITIQUE - En 1985, dans le sud du Liban, la rencontre décisive d’un jeune français idéaliste et d’un officier juif au passé lourd en quête de salut.

C’est une guerre sans bruits ni traces. Une guerre suspendue, nichée sur un promontoire des bords de la Méditerranée, quelque part près de Tyr, à la frontière entre Israël et le Liban. Cela pourrait être dans un autre pays, ou dans un autre roman: Trieste et ses terres irrédentes, la Marina des Falaises de marbre du livre de Jünger, la mer des Syrtes et le Farghestan du Rivage de Gracq. Ou Le désert des Tartares de Buzzati. Un pays imaginaire, un entre-deux du silence et de l’attente. Voilà à quoi ressemblent les premières pages du Métier de mourir, le dernier roman de Jean-René Van der Plaetsen, comme une suite à son admirable premier récit: La Nostalgie de l’honneur , publié en 2017.

Peut-être ce livre est-il beau parce qu’il s’ouvre sur du vide: Ras-el-Bayada, un poste frontalier au milieu de nulle part, le désert, des lumières au couteau, du sable et de la poussière. Peut-être est-il émouvant de n’être pas tant un roman sur la guerre qu’un récit sur les hommes. Le Hussard bleu de Nimier

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