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L’Arabie saoudite n’est pas encore prête à la paix avec Israël

Le roi Salman en octobre 2009. Metzel Mikhail/Tass/ABACA/Metzel Mikhail/Tass/ABACA

ANALYSE - Si le roi Salman a dû céder à son fils sur de nombreux dossiers, il est resté, en revanche, inflexible sur celui de la paix israélo-palestinienne.

Jusqu’à quand l’Arabie saoudite refusera-t-elle d’établir des relations diplomatiques avec Israël? Tant que le roi Salman sera sur le trône, répondent la plupart des experts, au lendemain de la cérémonie à la Maison-Blanche au cours de laquelle ses alliés émiriens et bahreïniens ont officialisé, sous les auspices de Donald Trump, une nouvelle ère de paix avec l’État hébreu.

Son fils, le prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS), est, lui, un chaud partisan du rapprochement avec Israël, et il ne s’en cache pas. À plusieurs reprises, ces dernières années, MBS a déclaré qu’Israël devait être accepté au Moyen-Orient, tout en dénonçant les erreurs de calcul des dirigeants palestiniens, qui n’ont, selon lui, «jamais manqué une occasion de rater la paix», antienne de la propagande israélienne.

Si Salman, âgé de 85 ans et diminué physiquement, a dû céder à son fils sur de nombreux dossiers, il est resté, en revanche, inflexible sur celui de la paix israélo-palestinienne. À plusieurs reprises, le…

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