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Israël et les pays du Golfe: vers une paix durable?

Le président américain avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le ministre des Affaires étrangères du Bahreïn, Abel Latif al-Zayani, et celui des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, le mardi15 septembre, à Washington. TOM BRENNER/REUTERS

ANALYSE - À défaut de s’entendre avec ses voisins, l’État hébreu a choisi depuis dix ans de mener une politique secrète de rapprochement avec des pays arabes en but avec l’expansionnisme des chiites iraniens.

Correspondant à Jérusalem

Les accords signés entre l’État hébreu et deux pays du Golfe persique, les Émirats arabes unis (EUA) et Bahreïn, sont pour les Israéliens qui entrent de nouveau en confinement l’espoir d’un changement de paradigme. L’ouverture du vaste espace aérien saoudien et peut-être demain la mise en place de relations diplomatiques avec la principale puissance sunnite régionale pourraient sortir le pays de son statut insulaire. Une voie rapide vers l’Asie va être possible pour les voyageurs, et les touristes juifs pourront baguenauder sur les plages et dans les attractions de Dubaï. C’est le début d’une normalisation, la fin d’un isolement.

Depuis sa fondation, Israël était une Sparte des temps modernes, un petit État-nation forteresse dans un désert hostile, dont la survie dépend de sa cohésion interne et de sa force militaire pure. Les traités de paix avec l’Égypte et la Jordanie n’avaient rien changé à l’affaire. Signés avec Le Caire en 1979 puis avec Amman en 1994, ils…

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