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La vie joue avec moi, de David Grossman: trois femmes de feu

David Grossman nous invite à remonter le cours de l’histoire. Yannick Coupannec/Leemage

LA CHRONIQUE D’ÉTIENNE DE MONTETY - Dans son dernier roman, l’auteur israélien explore de façon magistrale les rapports mère-fille, la question du silence et de la transmission.

Touvia Bruck est agronome, inspecteur de terres agricoles entre Haïfa et Nazareth. Mais ce serait faire fausse route que de croire qu’il est le héros de La vie joue avec moi. Place aux femmes. Veuf, Touvia a épousé Vera Nowak, une habitante de son kibboutz, originaire de Croatie. Vera a une fille, Nina, qui aura avec Raphael, le fils de Touvia, une fille, Guili.

Vera, Nina, Guili sont les protagonistes du roman de l’écrivain israélien David Grossman. Trois femmes de feu, trois tempéraments liés par les liens du sang, et par une histoire dont elles sont les victimes, comme on le serait d’une explosion en chaîne: les grenades remontent à la jeunesse de Vera et n’ont pas fini d’éclater entre les mains de ses descendantes, si l’on nous passe cette image guerrière pour parler hérédité et atavismes.

Pour suivre ces femmes, Grossman nous invite à remonter le cours de l’histoire ; on sait que c’est un fleuve impétueux.

Les 90 ans de Vera donnent à Guili l’idée de tourner un film sur sa grand-mère…

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